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Récit d'un voyage en Inde par Marie Labarelle, styliste

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Récit d'un voyage en Inde par Marie Labarelle, styliste
8 octobre 2011

Ce blog raconte mon voyage en Inde en été 2011.

Ce blog raconte mon voyage en Inde en été 2011.

Ce projet a débuté à Paris, avec l'élaboration d'une collection de prêt-à-porter sur un thème issu du Mahabharata (légendes indiennes), puis, s'est concrètement déroulé au sein du Dune Hotel près de Pondicherry, dans le cadre du programme AIR "artist in residence". Les vêtements réalisés là-bas et les fabuleux tissus rapportés ont ensuite donné lieu à de nouveaux projets en France, notamment des costumes pour la chanteuse Camille.

Ces quelques lignes et images ont pour envie de narrer les liens qui existent entre les idées, les personnes, les paysages et le tissu.

Pour lire le récit, descendre dans la page grâce au curseur situé à droite de votre écran ou bien cliquer sur les catégories dans la colonne de gauche pour une approche thématique. 

 

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17 septembre 2011

Des nuages aux éléphants

Mai 2011: ma collection Printemps-Eté "La Nuheure" sur le thème des nuages prend forme.
Un voyage à Pondicherry en Inde s'annonce pour l'été.

Un texte de Gavin Pretor Pinney va assurer la transition entre les nuages et ce rêve indien dans mon imaginaire:

« Les mythes sanscrits relatifs aux origines racontent que les premiers éléphants de la création étaient blancs, qu’ils avaient des ailes pour voler, qu’ils pouvaient changer de forme à volonté et qu’ils possédaient le pouvoir d’apporter la pluie. » 

11 septembre 2011

Draupadi

Juin 2011: baignée de lectures indiennes, avant le voyage réel, je crée ma collection automne-hiver: Paris-Pondicherry, Draupadi.

Draupadi est une reine de l'épopée du Mahabharata (mythes hindous).

Les images ci-dessous sont réalisées avec Armelle Bouret photographe, et Elise Ricadat, danseuse.

 

"Dans l'Epopée du Mahabharata, les cinq frères Panadava, floués par leurs ennemis, furent obligés d'abandonner leur reine bien-aimée, Draupadi.

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Lorsque l'ordre fut donné de la déshabiller, Draupadi, éperdue, se mit à invoquer les Dieux.

Dhusana entreprit d'arracher les voiles de la reine, mais au fur et à mesure qu'il retirait une couche d'étoffe, une autre apparaissait.

Et plus il s'acharnait, plus les flots d'étoffe resplendissante s'amoncelaient sur le sol, sans que jamais son corps ne soit dévoilé.

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Ainsi les Dieux sauvèrent l'honneur de la Reine Draupadi, comme ils protégeaient l'ordre du monde."

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A l'époque védique, le vêtement était objet sacré.

Son intimité avec le corps de l'homme lui conférait sa dignité, l'élevait.

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Ses plis étaient visités par le Dieu Vayu, le vent.

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Les textes anciens rapportent que les Dieux avaient façonné l'univers à l'image d'un tissage ininterrompu.

L'intégralité de la création, le devenir des hommes et des mondes sont liés dans ce tissage divin.

10 septembre 2011

Le Khadi de Gandhi

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Un khadi est une étoffe tissée à la main avec un fil de laine, soie ou coton lui-même filé à la main.

Ce type d'étoffe avait été mis à l'honneur par Gandhi, qui disait que si chaque personne portait des vêtements faits de khadi, il n'y aurait plus de problème de chômage en Inde. Lui-même pratiquait le filage du coton à titre d'exemple et comme pratique méditative.

Ces étoffes sont le fruit de plusieurs semaines de travail, les porter en foulard ou les façonner en vêtements sont des actes forts qui accroissent notre conscience de la matière.

En décembre 2010, au tournant de la nouvelle année j'avais pris le temps de la réflexion pour vous livrer mon expérience sur: "Le temps dans la matière". Les khadis disent tout cela.


"Torses de danseurs émergeant de 

l'horizontale blancheur des chaînes tendues,
les tisserands conversent par gestes avec le temps."

Bérénice Ellena

Ma conscience élargie du tissu à l'échelle des fils qui le composent,
mes techniques de coupe qui ne produisent aucune perte (patrons rectangulaires ou triangulaires),
mon écoute du mouvement intrinsèque de la fibre (aller là ou la matière m'y incite et parfois jouer avec ça: la contraindre ou lui laisser de la liberté) 

font que travailler des tissus faits manuellement est un pur bonheur.

J'ai l'impression de parler au tisserand, et de me laisser porter par son histoire. Les irrégularités liées à la main de l'homme deviennent des opportunités. Le système orthogonal du tissage (entrecroisement des fils de chaîne et fil de trame) prend quelque liberté et quelque souplesse inédites...


9 septembre 2011

14 rivières souterraines

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La Mer du Golfe du Bengale à l'aube.

Dune Hotel où je suis accueillie en résidence d'artiste par Emilie et Dimitry (les créateurs du projet) est bien plus qu'un hôtel. C'est un projet de société.

Fondé sur un site magnifique en bordure du Golfe du Bengale, le terrain est parcouru de 14 rivières souterraines qui l'irriguent généreusement. 150 personnes y travaillent, cuisinent, jardinent, repassent, accueillent, enseignent, nettoient, massent, soignent, animent, construisent, lavent, peignent, taillent, traient, filtrent, sèment... C'est un hôtel, une ferme, une école, un spa, un potager, un restaurant... C'est un lieu où les idées se donnent les moyens de transformer le réel, pour en générer de nouvelles, infiniment.
Terre fertile au sens propre et au sens figuré.

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8 septembre 2011

Maison minérale végétale animale

Ma maison est composée de 3 éléments:

Minéral:

Le sol en dalles de pierre est posé sur une dalle de béton dans laquelle sont scellés des poteaux de granit. Ils soutiennent une structure en acier qui tient la toiture ondulée.

Végétal:

La toiture est doublée d'un tressage végétal pour atténuer la surchauffe induite par les rayons solaires.


Artist in Residence, Dune Hotel par marielabarelle

Une autre structure souple est construite au coeur de la maison, mezzanine sur laquelle je dors et me repose lorsque la chaleur est trop forte. Pas de clous, pas de vis, mais des liens qui confèrent à l'ensemble en bambou une souplesse inouïe qui me donne l'impression d'habiter sur un bateau. Mes pas sur le sol mou font tinter mes aiguilles à tricoter posées sur le bureau...

Animal:

La maison ouverte sur ses deux faces latérales offre un gîte aux grenouilles, geikos, moustiques, écureuils... Durant tout mon séjour, chaque soir, invariablement à la même heure, à la tombée de la nuit, j'observe une maman chauve-souris allaiter ses deux petits suspendus à une poutre de bambou, pendant que je prends ma douche.

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Mes colocataires baby chauves-souris...

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L'atelier....

7 septembre 2011

Rainer Maria Rilke sous la moustiquaire

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Ma moustiquaire, mon chez moi ailleurs. Mon espace clot mais ouvert. Mon filtre qui aide à voir clair. Le petit barrage qui rend possible l'habitat dans cette maison vivante, vibrante, grinçante. 
Mon corps se fond dans l'air humide, il est comme absorbé.

Au mouvement d'expansion-dissolution de mon corps, répond celui de concentration, de rabattement de ma conscience sur elle-même. Ma pensée devient plus linéaire, plus précise, comme si la moustiquaire, petite architecture textile, vitale, mais légère et réversible, contribuait à prendre dans son filet idées et divagations, à la associer, les lier, les clarifier.

J'ai envie de page blanche...
Et Rainer Maria Rilke, dont j'ai emmené le court essai "Notes sur la mélodie des choses", va m'offrir cette page:

I
Nous sommes au tout début, vois-tu
Comme avant toutes choses 
Avec Mille et un rêves derrière nous
et sans acte 

Projet N°1: construire une moustiquaire brodée de ces mots et l'offrir aux prochains artistes en résidence. Profiter chaque matin et chaque soir jusqu'à mon départ de ces mots bénéfiques.


Broderie au point chainette. par marielabarelle



6 septembre 2011

Introspection d'une femme paysage

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Et mon corps se fond dans l'air humide, il est comme absorbé.                        

Comment décrire cette sensation ambivalente? À la fois de total lâcher-prise, voire de fusion avec mon environnement et, simultanément, cette sensation de totale inadéquation de mon organisme avec ce climat si éloigné de celui de mon pays natal.                              

Mon rythme de pensée est distendu, son avancement se fait par cycle désaxés. 

Mes pensées sont désorientées, réorientées.

La chaleur et la moiteur opèrent et rendent impossible ma rapidité d'action habituelle. C'est une épreuve. Le ralentissement forcé, le rétrécissement des limites ouvre d'autres chemins... je crois...    

La solitude aussi...    
       

carnet de voyage 7 

5 septembre 2011

Qu'est-ce que le confort?

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Atelier de teinture à l'indigo, chez Jesus, créateur de Colors of Nature à Auroville (ville expérimentale près de Pondicherry).


Teinture naturelle à l'indigo par marielabarelle


Qu'est ce que le confort?

* Etre assis sur une chaise? ou sentir son corps souple capable de s'adapter à plusieurs situations?
* Contrôler la température de l'air? ou se laisser fuser dans la chaleur?
* Plonger dix fois  un écheveau de coton dans un bain d'indigo naturel fermenté à la forte odeur? ou le plonger une fois dans une solution chimique?
* Porter un vêtement ample et couvrant? ou court et resserré?
* Dormir avec les cris des animaux? ou dans le silence d'un double vitrage?
* Travailler sur un chantier de construction en sari? ou en bleu de travail?
* Se laisser guider? ou imposer son intuition?
* Dormir tard le matin? ou saluer le soleil en pratiquant le yoga?
* Manger bien assez ou juste assez? doux ou épicé?
* Prier? ou parler?
* Marcher pieds nus? ou chaussés? 


"On ne trouve plus de tissus artisanaux en Inde."
On m'avait prévenu.
Avant mon voyage, les touristes me disaient, "tu vas te régaler avec cette profusion de couleurs et de matières", les professionnels me disaient "là où tu vas il n'y a plus rien, en Inde comme ailleurs dans le monde, l'artisanat est en crise majeure".

En effet, j'ai eu entre les mains des matières polyester dont je me demande comment on peut les tolérer sur la peau. Il parait que de très nombreuses indiennes brûlent chaque année, lorsqu'un pan de leur sari synthétique passe malencontreusement près d'une flamme.

Projet n°2: Trouver - quelque soit le lieu où il faille les trouver- des tissus tissés à la main,
(et d'une grande beauté).


 

 

4 septembre 2011

Pondy-Kanchipuram-Arni-Pondy: le cri de la soie

La quête...

difficile...

Je m'imagine, si j'étais indienne, fraichement débarquée à Paris, demander à mon chauffeur de taxi de m'aider à trouver une boutique où acheter des vêtements de qualité, qui ne soit ni rue de Rivoli, ni Avenue Montaigne, et lui demander de me conduire dans une région éloignée qu'il ne connait pas... ?

Oui, c'est difficile...

 

Donc, le 30 juillet 2011, dans les terres du Tamil Nadu, vers la fin de l'après-midi, roulait un taxi sur de mauvaises routes. Il régnait dans ce taxi une ambiance fortement dégradée, son chauffeur ne savait pas ce qu'il cherchait, refusait d'aller où il n'était jamais allé. A l'arrière du véhicule, une française, seule à se comprendre, assoiffée et fatiguée, persistait à imposer une direction après moultes cuisants échecs. Dans la précédente échoppe, une indienne lui avait dit: "What are you doing here? There is nothing for you in this shop!" Pourtant elle savait que ce type de propos annoncent que l'on est sur la bonne voie, qu'ils sont signe qu'on s'extrait (à grand peine) de la culture de masse, et des canyons creusés par et pour le tourisme.
Mais elle doutait.
Et elle se remémorait ses fabuleuses trouvailles à Java.
Et elle se remémorait les propos défaitistes. Ils ont peut être tous raison. 

 

 

carnet de voyage 2

 

Et les saris claquent, et la lumière jaillit. 

Lorsqu'on ouvre d'un coup sec un coupon de soie de qualité, il se produit dans l'air une sorte de crissement sonore et un éclair de lumière.

Il existe un mot allemand pour désigner cela: "seidenschrei", littéralement, le cri de la soie.

C'est exactement ce qui est arrivé à l'intérieur d'une maison sans devanture à Arni, au coucher du soleil.
Le vendeur de ce magasin d'état a repéré le batik indonésien que je portais autours du cou et a compris pourquoi j'étais là.

Il me présente au maître tisseur et je lis dans son regard la douceur un peu voilée mais profonde que je connais dans le regard de mon maître teinturier japonais.

Nous n'avions plus besoin de mots pour parler, la soie criait pour nous. 

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300 tisserands travaillent dans cette coopérative. Ils produisent des saris de soie, qui sont tous des pièces uniques numérotées et signées par leur artisan. Chaque sari représente plusieurs semaines de travail.

Ces saris vont donner lieu à un projet spécial de pièces uniques. En attendant, si vous passez à mon atelier-boutique 34 rue des Petites Ecuries, Paris 10, il m'arrive si on me le demande, de faire crier la soie et partager ainsi quelques trésors.

fond blog

3 septembre 2011

Camille

J'ai rencontré la chanteuse Camille en décembre 2009 grâce à un ami commun.

Nous nous nourrissons du même type de graines (bio), et nous l'exprimons chacune à notre manière bien spécifique.

Lorsque je pars en Inde nous travaillons depuis plusieurs semaines sur la video de son nouvel album Ilo Veyou, et je dois préparer ses tenues de scène pour le début de sa tournée en septembre.

Projet n°3: mettre à profit ce séjour en Inde pour enrichir les tenues de l'album Ilo Veyou d'un artisanat fécond.

 

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Manteau Vayu en khadi de soie plissé, en construction


Rilke a 23 ans lorsqu'il rédige les Notes sur la mélodie des choses. Il les écrit au tournant du XIXème et du XX ème siècle alors qu'il s'interroge sur une nouvelle forme de théâtre, moins déclamatoire et moins réaliste. Comment montrer/ dire ce qui est invisible? Par delà une problématique historique du théâtre, la beauté de son texte renvoie aux vastes questions de: Comment vivre ensemble? Et qu'avons-nous à partager et comment? Il évoque les relations entre premier plan et arrière plan, le solo et les choeurs (mélodie une et commune), l'articulation entre solitude et communauté en portant attention au tout proche et à l'immensité de l'ouvert. Le théâtre, la peinture, la musique constituant une allégorie de l'expérience de la vie.

Ce texte magnifique a résonné durant mon voyage, avec la voix de Camille qui chante ses "valeurs émotionnelles du moment"


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photographie: Armelle Bouret 


"Compare un tableau du Trecento sur fond d'or
avec une des compositions plus tardives des maîtres italiens, 
où les figures se rencontrent pour une Santa Conversazione 
devant l'éclatant paysage dans l'air léger de l'Ombrie. 
Le fond d'or isole chaque figure, le paysage luit derrière elle 
comme une âme qu'elles ont en commun,
et d'où elles tirent leur sourire et leur amour."


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Satya en train de broder au point chaînette cette phrase de Reiner Maria Rilke sur les 2m88 du Manteau Dune.

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Projet de Manteau Dune, placement de la broderie dorée

Les photos ci-dessous ont été prises à Paris par Armelle Bouret, au Couvent des Récollets, où Camille a démarré sa tournée en septembre 2011.


 

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Manteau Vayu en khadi de soie plissé.

 

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Manteau Dune en khadi de jute et de soie, rebrodé de fil d'or,
doublé d'un khadi de soie ivoire tissé à Kanchipuram.

 

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Manteau Dune, détail de la broderie.

 

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Robe Méharée coupée dans un sari doré tissé à la main à Arni.


2 septembre 2011

L'aigle et le poney sauvage

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Des heures de lectures indiennes à Paris.

21 jours de résidence à Dune, Pondicherry.

Quelques journées vêtue des broderies de Takla Makan.

Des heures et des heures de questionnement des formes à travers le pli. Et d'autres à venir.

Une dépense énergétique inouïe et des problèmes de santé (bénins) qui n'ont pas fini de finir.

Les lignes et images qui précèdent retracent le meilleur de cette expérience, vécue de l'intérieur, elle a souvent pris la forme d'une épreuve, même si j'ai évolué dans un cadre accueillant et d'une grande beauté.

La nuit qui précédait mon départ, j'ai participé à un rituel autour d'un feu. Au cours de ce rituel, un aigle est entré dans mes mains et un poney sauvage dans mon coeur. Puissent-ils continuer à m'entraîner dans leur course et leur envol, maintenant que Draupadi est sauvée...

Pour finir, un poème soufi de Buhle Shah (1680-1753):

Oh, ignorant apprends le rouet
Ne le mets pas en marche sans craindre le chaos
Place le filament d'une sincère conviction dans le fuseau
Et sois toi-même le pivot de la perception
Achète la laine au nom de cela et prépare-la avec grâce
Fais sans cesse tourner la roue de l'amour
Car qui sait quel fil sera privilégié
 

1 septembre 2011

Bibliographie

Au fil de l'Inde, la route des arts textiles, Bérénice Ellena, éd. Seuil

Textiles indiens, John Gillow Nicholas Barnard, éd. Thames & Hudson

Saris: An illustrated Guide to the Indian Art Of Draping, Chantal Boulanger, éd. Shakti Press International

Les Chansons Folkloriques de Pondichéry, S. Madanacalliany

Terminus Pondichéry, Hubert Huertas, éd. Presses de la Cité

Pondichéry à l'aurore, Aliette Armel, éd. Le Passage


Notes sur la mélodie des choses (Notizen zur Melodie der Dinge), traduit de l’allemand par Bernard Pautrat, éd. Allia

Librairies indiennes à Paris:
librairie Ambikâ, 51 rue Piat, Paris 20, Editions Shastri 18 rue des Petites Ecuries, Paris 10

1 septembre 2011

Merci

Toute ma gratitude va à Emilie et Dimitri, qui m'ont accueillie en résidence à Dune. Merci à toute leur équipe chaleureuse.

Merci à Satya pour ses broderies, son sourire, merci à toute l'équipe d'Artizan qui m'a accueillie à l'atelier et autorisée à utiliser ses machines.

Merci à l'équipe de Colors of Nature à Auroville qui m'a fait découvrir son activité.

Merci à Muba qui m'a guidée au temple de Shiva, et qui m'a accompagnée à l'hôpital "comme si j'étais sa soeur".

Merci à Money mon professeur de yoga matinal.

Merci à Paul et Virginie pour les beaux échanges et Le PLi de Deleuze qui m'attendait à mon retour à Paris.

Merci à Setu pour m'avoir conduit sur les routes d'Arni.

Merci à Melissa de Valera styliste à Pondicherry pour ses informations et conseils préalables.

Merci à Rodolphe P. de m'avoir mise sur la voie de ce voyage.

Merci à Camille et Robin Orlin pour avoir accueilli mes propositions indiennes.

Merci à Armelle Bouret pour les photos.

Merci à François L. pour avoir aussi écrit des mots sur la moustiquaire.

Merci à Virginie, qui m'envoya les Notes sur la mélodie des choses en janvier 2011.

 



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